Quand le WCT vous déçoit!

Vendredi 22 Juin: 13h00 GMT

Comme tous les jours j'allume mon ordi pour aller suivre, le WCT Arica Chile. Aujourd'hui ma journée s'annonce moins fade que d'habitude... Un swell massif de 10 à 12 pieds doit s'abbattre sur la presqu'île d'Alacran, site de la compétition. Je met le live en marche et je suis un peu en avance, juste le temps de voir que la bombie outside: El Buey envoie de sacré set à plus de 12 pieds, El gringo quant à lui (photo ci dessus), a muté en shorebreak de rocher, un slab démentiel à plus de 10 pieds, glassy et tubulaire. Le spectacle s'annonce grandiose. Mais à 16h30 le contest n'est toujours pas lancé car d'après les organisateurs les vagues sont violentes, aggressives et animales (rien que ça) et donc les conditions seraient jugées trop dangereuses pour nos amis du top 44. Alors là de me faire quelques remarques:

- Tout d'abord de qui se moque t'on lorsque l'on voit les Parko, Slater, Irons et autres se lancer dans des immondismes de la nature à Shipstern, Deadman ou Cyclops,  on ne peux pas me faire croire qu'ils ne sont pas capable de se mettre à l'eau dans un gros 3 mètres.

- Si même le Top 44 n'est pas apte à surfer dans ces conditions alors personne ne l'est et par conséquent on peut donc rayé El Gringo de la liste des spots.

- J'ai déja vu le spot en video à taille équivalente avec des locaux chargeant courageusemment.

- On rigole bien lorsque l'on va dans la rubrique video (Day 3) et que l'on voit les pros sortir de l'eau d'une droite presque méditerranéenne (certes j'exagere...) en la qualifiant de "huge right" et autres "incredible slab"), alors que ça peine à dépasser le mètre cinquante.

- On rigole aussi avec le Carnage o mètre de Rip Curl qui ne sert à rien puisque les jours où ça pourrait l'être un minimum on stope tout.

-Enfin on rigole encore lorsque les speakers nous annonce un spectacle incroyable dans du plus de 15 pieds pour les jours qui suivent... De qui se moque t'on?!?

Oui vous aurez bien compris que tout ça m'a quelque peu énnervé de par le côté risible de la situation. Certes les conditions étaient un peu close out mais lorsqu'on lance un contest sur un slab (la définition de ce genre de vague étant posté dans un article précedent, rubrique surfnews, cf "ours") on se doute que l'on ne va pas surfer une baîne à marée haute, et que la vague n'aura rien d'une vision ydillique indonésienne (surtoût à 10 pieds).

Bon dans tout ça respect au chargeur local Ramon Navarro qui aura scoré une bombe avant de se faire trainer dans les rocks et de briser sa board, mais lui au moins il aura posé ses "cojones". Parions que c'est Quik son sponsor qui doit être content, et qu'à sa sortie de l'eau, les filles ne se moquaient plus de sa moustache à la Zorro!

Movie: Ramon Navarro

Quand même voici les meilleurs moments du 2e jour de compet avec des conditions solides et de beaux barrels: